Comment savoir quand les conditions de surf sont bonnes ?

Comment savoir quand les conditions de surf sont bonnes ?

Apprendre à lire les prévisions météos, c’est comprendre quel est le meilleur moment pour aller surfer. Vent, période, taille et orientation de la houle, marée…voici quelques explications pour savoir décrypter ces facteurs.

Anticiper les jours de bonnes conditions, savoir à quel moment de la journée se mettre à l’eau ou encore éviter de se mettre en danger, les avantages à se familiariser avec les forecasts sont nombreux. Sans oublier que chaque spot a sa spécificité, quelques règles générales aident à prévoir si les conditions annoncées promettent une bonne session et de correspondre à son niveau.

La houle : taille, orientation et période

Quelle taille ?

Pour pouvoir surfer, la houle est essentielle. Avec le vent, les spécificités du spot et la période, la taille de la houle mesurée au large par les bouées donne une idée de celle des vagues qui arrivent sur la plage. C’est un paramètre important à regarder pour savoir si son niveau est adapté à la taille attendue.

Quelle orientation ?

La direction par laquelle la houle arrive sur le spot est également importante. Pour qu’elle soit favorable au surf, le mieux est qu’elle soit orientée dans la même direction que le spot. Par exemple, une houle orientée à l’Ouest sera intéressante pour un spot orienté à l’Ouest contrairement à une houle d’Est.

Quelle période ?

La période de la houle se mesure en secondes et correspond au temps qui s’écoule entre deux vagues. Elle impacte la puissance et la taille des vagues. Une longue période augmente la taille et la puissance des vagues. Tandis qu’une courte période réduit la taille et la qualité des vagues. Par exemple, en présence d’une forte houle, une période courte peut diminuer la taille des vagues.

Une fois encore, la période idéale varie en fonction des spots. Généralement pour les spots français, une période intéressante pour se mettre à l’eau se situe entre 11 et 14.

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© Windguru.cz

La marée : cycle et coefficient

 

Montante ou descendante ?

La variation de la hauteur d’eau est un des autres paramètres à regarder avant de se lancer. Un cycle de marée correspond à plus ou moins 6 heures de marée basse et 6 heures de marée haute. Au total, un cycle dure donc environ 12 heures.

Généralement, lorsque la marée descend, les vagues se forment plus facilement mais lorsqu’elle est trop basse les vagues sont rapides et ferment. Toutefois, alors que certains spots fonctionnent mieux à marée basse, d’autres offrent de meilleures conditions à marée haute. Observer le spot et demander conseil aux locaux ou aux sauveteurs en mer reste la solution la plus simple pour en avoir le cœur net.

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© Surfline.com

Quel coefficient ?

Chaque cycle se caractérise par un coefficient compris entre 20 et 120. Ce paramètre correspond à la différence d’eau entre la marée basse et la marée haute. Plus le coefficient est faible, plus l’eau monte et se retire lentement rendant la houle moins consistante. Par opposition, plus un coefficient est élevé, plus la marée est grande et le courant est fort.

Direction du vent : on shore ou off shore ?

L’orientation du vent influe sur la formation des vagues. Lorsque le vent est on shore, c’est-à-dire qu’il souffle de l’eau vers la terre, cela à tendance à écraser les vagues et à produire du clapot en rendant le plan d’eau agité. Un vent side shore, autrement dit arrivant de côté, altérera également la qualité de la vague.

Au contraire, un vent off shore crée les conditions idéales en venant de la terre vers l’eau. Il aide les vagues à se former et à se creuser lorsqu’il n’est pas trop fort. Quand les conditions sont réunies, il peut permettre de créer des tubes sur certains spots. Par exemple, un vent d’Est est un vent off shore pour la plupart des spots de la côte Atlantique en France.

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